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Pour tout dire.
Guinée : dix-neuf ans après le “non” du 28 septembre 1958
le mythe et les réalités


Dossier établi sous la direction de
Siradiou Diallo

Jeune Afrique. N° 875, 14 octobre 1977, pages 35-62

Siradiou Diallo


Durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2010, le candidat Alpha Condé s'engagea à renouer avec la Guinée de Sékou Touré, plutôt que de rompre avec elle. S'agissait-il là d'une approche démagogique et irréfléchie, d'une contradiction flagrante ou bien d'une déclaration prémonitoire ? Il semble que c'était tout cela à la fois. M. Condé annonçait ainsi son projet politique rétrograde et réactionnaire, qui se traduit aujourd'hui par :

Alpha Condé règne seul depuis 2010. Mais il ne gouverne ni n'administre … bien. Au contraire, l'actuel président guinéen s'est embourbé dans le diktat et l'arbitraire. Il a ignoré la voie du dialogue constructif, débouchant sur le consensus et le partage institutionnel du pouvoir. Les mêmes causes, dit-on, produisent les mêmes effets. … Ce dossier de Jeune Afrique explore la profondeur de la catastrophe dans laquelle Sékou Touré plongea la Guinée. Ce faisant, il met en relief l'imposture, la futilité et la nocivité de la présidence de M. Alpha Condé. — Tierno Siradiou Bah

Sommaire

Mon homonymie avec Siradiou Diallo n'est pas fortuite. Le défunt journaliste de J.A. et politicien guinéen et moi avons le même parrain. De surcroît, il était mon neveu. Son père, Elhadj Ibrahima Gasamma, était mon cousin maternel ; la grand-mère paternelle de S. Diallo (Neenan Asiatou Wargalan) et ma mère étant des soeurs, toutes deux filles de Tierno Aliyyu Ɓuuɓa Ndiyan. Nos concessions familiales sont voisines à Labé. — T.S. Bah.

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