Paris, Maspéro, Coll. Cahiers libres, 1964. 205 pages
Durant ce temps où le capitalisme international resserrait ses
rets autour de la Guinée, celle-ci entendait se constituer en Etat
Africain pilote et révolutionnaire. Mais pour ce faire, elle devait,
en premier lieu, résoudre un paradoxe. Du fait de la singularité
de sa réponse au référendum, ce pays champion de l'unité
africaine pouvait en effet se présenter comme un élément
de balkanisation, dans la mesure où ce choix politique l'amènerait
à couper tout lien avec le reste du continent.
Dès le départ le Gouvernement guinéen s'opposa à
cette vision. La Guinée s'affirma comme une fraction d'un ensemble
auquel elle appartenait par des liens humains et géographiques. Volontairement
elle y ajouta un lien juridique. L'article 34 de sa Constitution 1 autorisa
la fusion avec d'autres Etats Africains, fusion devant aller jusqu'à
la création des Etats-Unis d'Afrique. Résolument la jeune
République entreprit de mettre en pratique sa théorie. Elle
lança d'une part l'Union Ghana-Guinée. Elle tenta d'autre
part de suppléer à la multiplicité de l'Afrique des
gouvernements l'unité de l'Afrique syndicale. L'ardeur
dans l'action fut d'autant plus grande que la France s'efforça de
séparer la Guinée du reste de l'A.O.F, aidée en cela
par le Président de la Côte d'lvoire, Houphouët-Boigny, qui mit autant sinon plus d'ardeur que de Gaulle à vouloir écraser le pays qui, s'il réussissait, entrainerait le sien dans l'Indépendance.
Dans un discours en date du 2 octobre 1958, c'est-à-dire le jour
même de la proclamation de l'Indépendance, Sékou Touré
exposa que le choix guinéen dépassait le cadre territorial
de la jeune république et devait servir de tremplin au développement
des pays d'Afrique Noire toute entière, la liberté de la Guinée
ne prenant son sens qu'en débordant les limites étroites du
pays.
Devant l'hostilité de la Communauté Française dominée
par Houphouët-Boigny, la Guinée dut, en première approche,
se tourner vers les pays de langue anglaise, Libéria et Ghana. Une
délégation de la Guinée, avec à sa tête,
Sékou Touré et Diallo Saifoulaye y entreprit en novembre 1958
une tournée de contact.
Celle-ci avait été précédée de l'envoi
en Guinée de missions de bonne volonté par ces deux pays.
Chez les Guineens, l'étonnement, le saisissement et la déception
dominèrent ces premiers contacts. Entre les déclarations officielles
et les impressions ressenties, le fossé était trop large.
Tubman, Président du Libéria, étonna par son faste
et amusa par son protocole. Les Guinéens furent médusés
par la servilité de sa cour, qui, telle celle du Roi Soleil, ne manifestait
de sentiments qu'après que le Président en eût exprimé
un. Tout le séjour se passa en festivités, présentations
diplomatiques, longs banquets. Aux dires mêmes du Président
Sekou Touré, il fut impossible de traiter un seul instant de problèmes
sérieux. Ce ne pouvait donc être qu'avec scepticisme que la
délégation guinéenne songeait aux paroles prononcées
à Conakry par l'honorable Arthur B Cassell, sous-secrétaire
d'Etat, envoyé spécial du Président du Libéria
:
"Nous vous offrons le bénéfice de notre expérience vieille d'un siècle dans l'organisation du Gouvernement et nous nous mettons à votre disposition pour toute assistance morale que nous pourrions vous prêter dans vos efforts pour construire la Guinée."
De fait ce voyage n'aboutit qu'à une déclaration commune en date du 26 décembre 1958 sur un traité d'amitié, de commerce et d'immigration. Il portait également sur l'extradition des criminels. Il n'avait aucune application immédiate.
Le Ghana produisit un tout autre effet. La puissance de N'Krumah, due
dans une large mesure à la conception en apparence libérale
de la décolonisation politique pratiquée par la Grande-Bretagne,
due également aux ressources financières du Board du cacao
2, fut imputée entièrement au génie politique du Guide.
Par contre la condescendance des Ghanéens qui s'adressaient aux Guinéens
comme à des mineurs et des débiles intellectuels heurta. A
la limite, elle faillit pousser psychologiquement la Guinée à
signer avec les représentants de la France. Mais encore aurait-il
fallu que ces derniers fassent montre de quelque souplesse. (Voir Les Accords franco-guinéens)
Toutefois dépassant les froissements d'ordre personnel ou sentimental,
le Président de la Guinée s'associait au Président
du Ghana pour jeter, en une déclaration conjointe, le noyau des Etats-Unis d'Afrique :
“Nous inspirant de l'exemple des treize colonies américaines qui, à leur accession à l'Indépendance ont constitué une confédération qui a fini par donner naissance aux Etats-Unis d'Amérique, nous inspirant aussi des tendances parmi les peuples d'Europe, d'Asie et du Moyen-Orient à s'organiser d'une manière rationnelle, nous inspirant finalement de la déclaration de la Conférence d'Accra au sujet de la Personnalité Africaine, Nous, Premier Ministre du Ghana et Président du Gouvernernent de la République de Guinée, sous réserve de ratification par nos Assemblées Nationales respectives, décidons de constituer entre nos deux Etats, le noyau des Etats-Unis de l'Ouest-Africain,
Conscients de ce que l'aspiration vers l'union plus étroite est partagée par tous les peuples de notre Continent, nous lançons un appel aux Gouvernements des Etats Indépendants de l'Afrique ainsi qu'aux leaders et aux populations des pays encore sous domination étrangère pour qu'ils s'associent a notre action. Dans ce même esprit nous accueillerons l'adhésion à cette union d'autres Etats Africains.
Tout d'abord, nous décidons d'adopter un drapeau de l'Union et d'encourager entre nos deux Gouvernements les contacts les plus étroits afin d'harmoniser la politique de nos deux Etats, notamment en matière de Défense, des Affaires Etrangères et économiques.
Nous devrons, en deuxième lieu, élaborer une Constitution donnant consistance à l'Etablissernent de l'Union.
Enfin, nous affirmons que cette prise de position en vue de la réalisation des Etats-Unis d'Afrique Occidentale, n'est nullement destinée à mettre en cause les relations présentes et à venir entre le Ghana et le Commonwealth d'une part et la République de Guinée et l'ensemble français d'autre part.”Faite à Accra, le 23 novembre 1958.
Sékou Touré, Président du Gouvernement de la République de Guinée.
Kwamé N'Krumah, Premier Ministre du Ghana.
Pour concrétiser cette première déclaration, le Ghana consentit à la Guinée un prêt. Sekou Touré était surtout sensible au caractère symbolique du geste et se serait contenté d'une faible somme. Le Ghana tint, par contre, à faire une offre substantielle, en l'occurrence 10 millions de livres qui furent prelevées sur les Fonds du Board du cacao. Ce prét fit l'objet d'une deuxième déclaration signée par les deux chefs d'Etat :
"En vue de stabiliser l'Economie Nationale de la République de Guinée en cette période transitoire, le Gouvernement du Ghana est prêt, sous réserve de l'approbation de l'Assemblée Nationale, à mettre immédiatement un crédit de 10 millions de livres ghanéennes à la disposition du Gouvernement de Guinée et de fournir toute aide technique et administrative nécessaire à la consolidation du nouvel Etat.
C'est avec plaisir que la République de Guinée accepte cette offre d'assistance qu'elle considère comme une manifestation concrète de fraternité et de solidarité africaines."Faite a Accra, le 23 novembre 1958.
La solennité des termes de cet accord traduisait le besoin fondamental d'affirmer l'existence de l'Afrique et par-delà, de l'homme africain et de son égalité foncière avec l'homme blanc. Aussi est-il paradoxal qu'un "spécialiste" comme Philippe Decraene ait affirmé dans le Monde que cet accord fut signé à "la surprise générale". Il ne le fut toutefois pas à l'entière satisfaction des deux parties. Dès le début une minorité de l'équipe guinéenne rechigna. La crainte de l'assujettissement, les inquiétudes financières, la vexation d'étre traité comme "des sauvages", donnèrent un atout aux anti-ghanéens. Camara Faraban, qui faisait partie de cette première visite, exprima cette opinion dans une note au Gouvernement Guinéen dans laquelle il tendait à démontrer que le Ghana était seul à avoir intérêt à une union élargie à tout le golfe du Bénin. Selon lui l'union en un seul Etat de tous les pays du Dahomey jusqu'à la Guinée profiterait au plus peuplé, au plus riche qui en serait ainsi le centre géographique, économique, intellectuel. Cette prédominence donnerait le "leadership" réel à N'Krumah qui, beaucoup plus intelligent et plus subtil que Sékou Touré avait séduit ce dernier en lui offrant la présidence de droit de la future union. Elle permettrait également au Ghana d'apporter une solution dans le sens de son intérêt aux deux principaux problèmes qui l'agitaient : le mouvement séparatiste Ashanti reposant sur les intellectuels et les planteurs de cacao et la relance du projet hydroélectrique de la Volta River.
L'opinion de ce ministre, qui devait s'enfuir de Guinée quelques
mois plus tard, ne fut pas partagée par ses collègues et la
Guinée maintint fermement le principe de l'union avec le Ghana, malgré
les commentaires qui en furent faits en France où l'on y voyait un
coup assez bas de l'ennemi héréditaire anglais et malgré
les pressions que le Ghana fit pour empêcher les conversations alors
en cours avec la France.
Dans cette conjoncture, le ministre des finances, Dramé Alioune fut
chargé d'écrire à N'Krumah. Il exposa longuement comment
la Guinée avait été contrainte de signer les accords
avec la France pour sauvegarder son Indépendance et comment lui-méme
avait tout fait pour se débarrasser des fonctionnaires européens
de son ministère, alors qu'en fait il les avait individuellement
suppliés de rester. Il ne s'agissait pas en effet de faire échouer
le travail de la commission mixte ghanéo-guineenne née du
protocole d'application du 6 décembre 1958 et chargée d'étudier
les problèmes se posant aux deux pays, notamment en matière
de communications aériennes, maritimes et radio. Il fallait aussi
statuer sur les modalités du prêt. Les Guinéens appâtés
par le montant consenti auraient voulu de l'argent, les Ghanéens,
sous le prétexte de ne pas aider à l'équilibre de la
balance des comptes française, auraient préféré
ne fournir que des machines.
Les tensions entre les deux Etats s'extériorisaient surtout par le
retard apporté par l'envoi d'un ambassadeur ghanéen à
Conakry.
Toutefois, I'hostilité française et celle de la Communauté
firent pencher la balance vers l'union avec le Ghana, désirée
par l'aile gauche du P.D.G. Celle-ci y voyait, pour l'Afrique révolutionnaire,
un tremplin susceptible de remplacer le R.D.A. dont le P.D.G. s'était
désolidarisé dans un communiqué du 19 octobre 1958
:
"Le Bureau Politique du Parti Democratique de Guinée aprés un examen approfondi de la conjoncture politique en Afrique, consécutive au référendum, après avoir analysé les conclusions de la réunion du Bureau du Comité de Coordination du R.D.A. tenue à Paris, les 7, 8 et 9 octobre 1958, Estime que la décision du Bureau du Comité de Coordination de faire adhérer isolément Territoire par Territoire à la Commanauté, consacre la balkanisation définitive des Fédérations ef compromet gravement l'Unité Africaine, dont toutes les sections R.D.A . ont fait la raison essentielle de leur approbation du projet de Constitution. `` Le P.D.C. est stupétait des déclarations nettes da Président du R.D.A., définissant la Con~munauté, non comme un moyen d'émancipation des masses africaines dans le sens de la souveraineté et de l'indépendance, mais comme une construction intégrant de façon définitive les Etats Africains rrrorcelés dans la Communauté Française. Le P.D.G. affirme l'incompatibilité manifeste entre sa conception de la personnalité, de la dignité et des véritables aspirations de l'Afrique et son appartenance au R.D.A., dont le Président prône maintenant sans ambiguité le maintien de l'Afrique dans la subordination, sacrifiant ainsi la personnalité africaine et renonçant à la vocation anti-colonialiste du mouvement. Il est clair que cette prise de position du Président du R.D.A. est nettement en retrait sur les possibilités d'option offertes par la Constitution Française. Le Bureau Politique du P.D.G. rend hommage à la clairvoyance de son Secrétaire Général, Sékou Touré, dont le sens politique a permis à la Guinée de faire un choix décisif donnant à l unité africaine son sens véritable et faisant des aspirations d'indépendance des masses africaines, une réalité vivante. Sur la plate-forme de l'indépendance nationale et de la pleine souveraineté de la Guinée, le P.D.G. proclame solennellement qu'il ne se considère plus comme une section du R.D.A. et qu'il est désormais l'allié naturel de toute section R.D.A. ou P.R.A. ou de toute autre organisation démocratique qui s'affirmera clairement dans la lutte effective pour l'Unité Africaine, inséparable de la lutte pour l'Indépendance Nationale, en vue de l'objectif final qui demeure historiquement la formation des Etats-Unis d'Afrique Noire."
Conakry, le 19 octobre 1958.
L'union Ghana-Guinée se développa donc moins dans le but
de constituer un Etat nouveau qu'il fût unitaire ou fédéral,
que dans celui de former le noyau d'une Afrique révolutionnaire.
C'était l'amorce de l'Afrique dite de Casablanca.
Les thèses contenues dans le communiqué du 19 octobre 1958
furent réaffirmées en dix propositions à l'issue du
voyage officiel que N'Krumah effectua en Guinée, le 1er mai 1959.
Au terme de son séjour, fut annoncée la création de
l'U.E.I.A. (Union des Etats Indépendants d'Afrique). Ses principes
constitutifs représentaient la synthèse de ce qu'il y avait
parfois de divergent dans les points de vue des deux Etats fondateurs. Ils
étaient également suffisamment souples pour permettre l'adhésion
de nations africaines dont les positions théoriques auraient pu être,
au premier abord, éloignées. Les promoteurs de l'Union espéraient
ainsi rallier le Libéria.
Elles aboutirent à une organisation ouverte (tous les Etats ou Fédérations
Indépendantes d'Afrique pourront être membres), libérale
(la personnalité et la structure propre de chaque Etat seront conservées),
souple (tout Etat membre pourra se faire représenter à l'Etranger
par un membre de l'Union. Si la politique est commune, les armées
restent nationales. Une citoyenneté de l'Union existe sans annihiler
les citoyennetés d'Etat), axée sur le développement
de l'Afrique indépendante (le but général est la construction
d'une Communauté Africaine libre et prospère, dans l'intérêt
de ses populations et de la paix du monde. Il entraîne une politique
étrangère qui ne tient compte uniquement que de l'action bénéfique
ou maléfique du point de vue africain des forces extérieures.
Il réclame une coordination en matière de recherches historiques,
en matière d'enseignement et d'activités culturelles. Il réclame
enfin la création d'un Conseil Economique de l'Union et d'une banque
commune.)
Le Parlement Ghanéen ratifia à l'unanimité en juillet
1959 le communiqué conjoint du 1er mai 1959. Rendez-vous était
pris pour le 15 juillet de la même année entre Sékou
Touré, N'Krumah et Tubman. Il précédait la réunion
africaine de Monrovia qui devait se tenir quelques jours plus tard, le 6
août 1959.
Cette contérence groupait les pays indépendants d'Afrique
et devait traiter des questions d'actualité concernant le continent.
Certaines avaient trait à la situation de l'Afrique du Sud-Ouest
et du Cameroun. Mais le départ entre une Afrique modérée
et une Afrique révolutionnaire se fit sur la question la plus brûlante,
à savoir la question algérienne. Certes le G.P.R.A. fut représenté
à la conférence. Bien plus et à la demande du F.L.N.
le drapeau algérien fut hissé à Monrovia. Cependant
la délégation libérienne estimait nécessaire
d'affirmer que :
"cet acte de courtoisie n'affectait en aucune façon la position du Gouvernement Libérien (ni de tout autre) à l'égard du problème de la reconnaissance du gouvernement provisoire algérien qui continue de faire l'objet d'une étude attentive."
En dernier ressort, la question était la suivante : les trois
pays, Guinée, Ethiopie, Libéria qui n'avaient pas encore formellement
reconnu le G.P.R.A le feraient-ils ?
Les trois pays d'Afrique au nord du Sahara, la République Arabe Unie,
le Maroc et la Tunisie prêchaient unanimement pour la reconnaissance.
L'Afrique Noire quant à elle était divisée. L'Ethiopie
et le Libéria étaient contre. Le Soudan était plutôt
favorable. Le Ghana et la Guinée s'affirmaient acharnés pour
la reconnaissance.
La volonté guinéenne était nette. Il s'agissait certes
d'accélérer la fin de la guerre algérienne. Mais il
s'sgisssit surtout de faire pression sur la Communauté Française
en enfermant les Africains qui avaient voté 'Oui' dans un dilemme
élémentaire : ou bien ils s'affirmaient pour l'Indépendance
Algérienne et se devaient donc de réclamer la leur, ou bien
ils s'affirmaient contre l'Indépendance Algérienne et ils
faisaient figure d'anti-Africains.
Toutefois la Guinée, qui tentait alors un rapprochement avec la France, fut contrainte d'adopter une attitude de "finesse" retirant à la reconnsissance du G.P.R.A. son aspect exemplaire La déclaration d'Ismaël Touré faite à ce propos fut fort modérée. Il réduisit la portée symbolique de la prise de position de la Guinée dans la mesure où il s'enferma dans des considérations pseudo-juridiques :
"Le problème de la reconnaissance a été résolu par le G.P.R.A., ce dernier ayant été l'un des premiers à recon- naitre le Gouvernement de la République Guinéenne, au lendemain de la proclamation de son Indépendance... Ainsi donc, conformément à une pratique internationale indiscutable, le Gouvetuement de la Guinée n'a pas eu à se prononcer sur un acte de reconnaissance du Gouvernement Algérien, pas plus qu'il n'a eu à le faire à l'égard des huit autres Etats frères d'Afrique."
Cependant un premier coup était porté par l'Union Ghana-Guinée
au néo-colonialisme.
Un coup également était porté à la politique
de la France qui tentait d'isoler la Guinée en créant quelque
unité arbitraire et réformiste.
En septembre 1959, le Congrés du P.D.G. apportait un appui sans réserve
aux résolutions de la Conférence de Monrovia. Il demandait
notamment au Gouvernement Français de reconnaitre le droit de l'Algérie
à l'Indépendance, de négocier avec le gouvernement
provisoire du F.L.N., d'abandonner sa politique au Cameroun et d'y faire
procéder à des élections générales contrôlées,
avant janvier 1960. Il annonçait enfin le renforcement du soutien
actif de la Guinée à tous les peuples dépendants d'Afrique,
ce qui incluait la possibilité d'envoi d'hommes et de matériel
en Algérie.
Notes
1. La République peut conclure avec tout Etat Africain
des accords d'association ou de communauté, comprenant un abandon
partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l'Unité
Africaine. (Constitution de 1958)
2. Organisme achetant aux paysans et vendant sur le marché mondial,
le cacao produit au Ghana. Son but est de stabiliser les prix à la
production et de ne pas faire supporter par le producteur les variations
du prix international. Les années de cours élevé, il
retient une taxe dont le montant sert à reverser une indemnité
compensatrice quand les cours sont bas. Le cours du cacao s'étant
maintenus à un niveau élevé depuis de nombreuses années,
le Board se trouvait à la tête d'nne trésorerie abondante
en 1958.
[ Home | Etat | Pays | Société | Bibliothèque | IGRD | Search | BlogGuinée ]
Contact :info@webguine.site
webGuinée, Camp Boiro Memorial, webAfriqa © 1997-2013 Afriq Access & Tierno S. Bah. All rights reserved.
Fulbright Scholar. Rockefeller Foundation Fellow. Internet Society Pioneer. Smithsonian Research Associate.