Photographies de Michel Huet
Préface de Keita Fodeba
Présentation et mise en pages:
Simone Jeanson & Jean-Louis Bedouin
Editions Clairefontaine. Lausanne. 1954. 134 pages.
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“Mari” du masque femelle (Nyomu Nea), qui représente symboliquement la mère des initiés, le masque mâle (Nyomu Hinè) a le nez proéminent et la barbe abondante, faite de fourrure de singe noir. Il en existe un rouge et un noir, qui ont en commun la même épouse. Le premier, considéré comme le père de tous les masques, est très vénéré et ses sorties sont rares. Le second est au contraire le masque de tous les jours. Avec quelques autres, parmi lesquels le masque rouge et cornu primitivement réservé à la caste des guerriers, ils constituent une puissante société secrète, soumise à l'autorité d'un maître des masques qui est le chef spirituel du village et en assure la protection magique. Plusieurs porteurs de masques lui sont subordonnés. Ceux-ci reçoivent une éducation spéciale, relative à la fabrication, la conservation et le port cérémonial du masque dont ils sont les détenteurs exclusifs, ayant seuls droit d'exécuter ses pas de danse, de reproduire ses mouvements et ses gestes.
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