Edition de la Commission Culturelle du Comité Central.
Commentaire et montage : Wolibo Dukuré dit Grand-père.
Imprimerie P. Lumumba. Conakry. 1983. 85 p.
Rappel
La Compagnie des Bauxites de Guinée, société d'économie
mixte est la résultante d'une longue série de négociations entre
le Gouvernement de Guinée et des Partenaires américains et européens
en vue de trouver une voie bénéfique à toutes les parties pour
l'exploitation du plus grand et du plus riche gisement de bauxite au monde à Sangarédi,
dans la Région de Boké. La convention de base signée par les
parties en 1963 consacre la création de la société, en définit
la politique et fixe en ses différentes clauses les droits et obligations
des actionnaires. La souplesse et l'équilibre remarquable de la convention
de base, doivent beaucoup à un code des investissements soustendu par des
concepts nouveaux et dynamiques de la coopération entre pays industrialisés
et pays en développement ; mais le processus paisible à date de la
coopération entre HALCO et la Guinée au sein'de la CBG le doit d'avantage à une éthique
et à des principes fondamentaux qui attestent de la stabilité du régime
politique de notre pays depuis son accession à la souveraineté nationale
le 2 Octobre 1958.
Phase de Négociations
En effet, c'est en octobre 1963 que la Harvey Aluminium Company (HALCO)
fonda avec le Gouvernement, la Compagnie des Bauxite de Guinée avec 51% des
actions pour HALCO et 49% pour la Guinée.
Le Projet initial envisagé par CBG ne prévoit que la production d'un million 500 000 tonnes par an. Les études de factibilité une fois terminées ont confirmé la richesse du minerai. Pour élever la rentabilité du projet eu égard à l'importance des réserves situées tout près de la côte, ces études ont conclu à une augmentation substancielle de la capacité des installations qui devaient alors passer de 1,500 millions à 6 millions de tonnes.
Dans cette perspective, Harvey est entrée en négociations avec les grandes Compagnies telles que: ALCOA, ALCAN, PUK, VAW, qui ont manifesté leur désir de participer au projet à côté de Harvey Aluminium.
Ces nouvelles négociations ont abouti à Zurich en 1966 à l'étabilissement de la Compagnie pour une capacité de 6 millions de tonnes/an.
Cette capacité a été finalement établie à 9 millions de tonnes/an en cours de construction.
Une expérience de coopération internationale
En 1967, la CBG fut donc réorganisée et comprenait désormais le
Gouvernement, actionnaire A et 6 partenaires privés, actionnaires B, avec la répartition suivante :
Pays | Actions % |
---|---|
Guinée | 49 |
VAW RFA | 5,10 |
Alcoa, Canada | 13,77 |
PUK, France | 5,10 |
Alcan, US | 13,77 |
Montecatini, Italie | 3,06 |
Harvey, USA | 10,20 |
Le 18 septembre 1968, les accords de prêts et d'assurances financières
furent signés entre la BIRD, le Gouvernement, HALCO et des Banques américaines
et européennes. A cette époque le financement du projet qui envisageait
la production annuelle de 6 millions de tonnes de bauxite était évalué à $240
millions, dont près de $87 millions pour la construction de l'infrastructure
: port, chemin de fer, cité.
Le Gouvernement qui s'était réservé la propriété de
l'infrastructure obtint de la BIRD une importante aide en accordant un premier prêt
de $64,5 millions pour une période de 24 ans y compris 5 années de
grâce à 6,5 % d'intérêt. Pour couvrir les dépenses
locales, l'USAID accorda également une aide substantielle sous la forme d'un
prêt de $21 millions au taux de 2,5% sur 25 ans.
Pour la réalisation du projet minier, un montage fut arrangé par Kuhn
Loeb au bénéfice de HALCO portant sur une ligne de crédit de
$75 millions à 5 ans, octroyée par un groupe de Banques européennes,
canadienne et américaine coiffé par la Bank
of America.
L'Export-Import Bank accordera un prêt
de $25 millions à 6,5% d'intérêt
et pour une période de 15 ans destiné à l'achat d'équipements
aux Etats-Unis. D'autres crédits fournisseurs furent obtenus en Allemagne,
France, Belgique, Yougoslavie. Désormais en Octobre 1969, la construction était
achevée avec le départ du premier minéralier en août 1973.
Le coût final du projet revient à $400 millions (1973) dont $100 millions
environ pour l'infrastructure. Le facteur principal de cette escalation fut la décision
prise en cours de construction d'augmenter la capacité des installations de
près de 50% pour atteindre un total de 9 millions de tonnes de bauxite expédiée
par an. La convention de base et les différents accords fixent de façon équilibrée
les obligations et les avantages des deux parties, Gouvernement et HALCO. Quelquesunes
des clauses essentielles peuvent se résumer dans les points qui suivent :
Phase de la construction
Les problèmes d'installation de chantier à Boké,
Kamsar et Sangarédi furent importants et complexes. Problèmes techniques,
mais surtout problèmes sociaux de toutes natures qu'il importait de résoudre
immédiatement. Ce sont des questions telles que l'embauche de la main-d'oeuvre,
le logement, la nourriture, la santé de milliers de travailleurs dans des
zones quelquefois inhabitées. C'est ainsi qu'à la demande de la BIRD,
le Gouvernement a pris l'heureuse initiative de créer l'OFAB (Office d'aménagement
de Boké) afin de résoudre ces différents problèmes.
Aidé par l'organisation de l'Ingénieur Conseil de Coordination de
la Construction, l'OFAB assura jusqu'à la fin des travaux un encadrement
efficace des chantiers en assumant ses responsabilités dans le cadre des
obligations contractuelles du maître de l'ouvrage vis-àvis des entrepreneurset
des représentants tant de la Banque Mondialeque de HALCO. Déja, avant
le démarrage des travaux en octobre 1969, un Conseil Inter-ministériel
présidé par le Chef de l'Etat, Responsable Suprême de la Révolution,
entreprit d'analyser tous les problèmes liés à la phase de
construction et de définir le rôle de l'OFAB pendant cette phase.
Pour mener à bien son rôle de supervision, l'OFAB se dota d'une Direction
des travaux qui lui permit de contrôler et de dynamiser des secteurs aussi
divers que le contrôle technique des travaux, le contrôle des coûts,
le transport et le déchargement, l'emploi, la formation, le ravitaillement,
la santé. La Direction des travaux a coordonné et centralisé l'ensemble
des interventions des services publics impliqués dans la réalisation
du projet et a assuré la liaison avec les Autorités régionales;
la Direction des travaux agit enfin pour le compte du Gouvernement à toutes
les séances de réceptions provisoires ou définitives des ouvrages
et installations du Projet d'infracstruture. Crâce à une parfaite
maîtrise du terrain et dans un cadre d'organisation dont le Gouvernement
a doté la Projet, l'OFAB devait mener dans de bonnes conditions la construction à sa
fin dans les délais raisonnables. L'effectif des travailleurs a atteint
des chiffres records de 6 000 à 7 000 dont 500 à 600 expatriés
de nationalités diverses.
L'Exploitation
L'exploitation de la bauxite a démarré au cours
de la seconde moitié de 1973 avec les réserves du plateau de Sangarédi, évaluées à environ
300 millions de tonnes. Il s'agit là de la plus grande Mine de bauxite en
un seul tenant au monde. La qualité est également exceptionnelle avec
une moyenne de 60% d'alumine et moins de 1% de silice. L'exploitation se fait à ciel
ouvert et la couche de bauxite, qui a des épaisseurs moyennes de 30 m et plus,
est sans stéril. L'abattage du minerai se fait par dynamitage à l'ANFO
et le chargement direct par pelle géante électrique dans des wagons
de 75 tonnes. Les wagons chargés sont assemblés et acheminés
sur Kamsar par 5 trains de 85 wagons par jour. Eloignées de 140 km du port
de Kamsar, les opérations à Sangarédi doivent s'effectuer de
façon autonome. Pour cette raison, il a été prévu à la
Mine toutes les installations et facilités pour soutenir une production continue:
Cité, centrale électrique, atelier de réparation, etc...
L'effectif de la main-d'oeuvre est de 600 travailleurs, y compris une vingtaine de
cadres expatriés.
A Kamsar, la bauxite qui arrive en gros blocs dépassant souvent 1 m de diamètre
est concassée pour obtenir une granulométrie inférieure à 10
cm dans deux concasseurs à marteau avec un débit de 2 000 tonnes par
heure. La bauxite est ensuite convoyée sur bandes transporteuses et déchargée
sur une aire de stockage à ciel ouvert d'une capacité de 700.000 tonnes.
Afin de satisfaire les exigences des clients, la bauxite concassée est reprise
par deux roues pelles de 2.000 tonnes/heure chacune, et convoyée par bande
transporteuse à trois fours de séchage en vue de réduire le
taux d'humidité de la bauxite brute de 10 % en moyenne à 5 ou 6 %.
Après séchage, la bauxite est stockée sous un hangar couvert
d'une capacité de 150.000 tonnes et prête à être acheminée
toujours par bande iusqu'au quai de chargement où le navire est chargé à la
cadence de 4.000 tonnes/heure par un chargeur de navire sur rail. Les minéraliers
accostant le port de Kamsar au nombre de 300 par an ont des capacités variant
entre 30.000 et 60.000 tonnes et acheminent leur cargaison vers les ports européens
et américains.
En dehors de la production de 9.000.000 tonnes/an de bauxite métallurgique,
la CBG a développé un an après le démarrage de l'exploitation,
une installation pour la calcination de la bauxite. Cette opération nécessite
la production par extraction sélective d'une bauxite à haute teneur
en alumine, mais à basse teneur en oxydes de fer et de titane (moins de 3%).
Après un concassage secondaire, cette bauxite spéciale est envoyée
et calcinée dans un four à très haute température.
La bauxite calcinée est stockée dans 3 silos, et vendue séparément à des
clients américains et européens autres que HALCO ; elle sert comme
matière première dans les industries d'abrasifs. La production annuelle
de bauxite calcinée est de 120.000 tonnes métrique.
L'Usine de Kamsar, à cause de son éloignement des centres d'approvisionnement,
a exigé la mise en place d'un ensemble de complexe logistique comprenant des
facilités et des installations de toutes sortes pour permettre une opération
continue et efficace. Une Cité moderne a été créée
dans le cadre de l'infrastructure appartenant à la
Guinée avec hôpital, école, centre commercial et des maisons
confortables pour les travailleurs et leurs familles. Aujourd'hui, la Cité de
Kamsar compte près de 15.000 habitants. Une centrale électrique d'une
puissance installée de 30 mw couvre largement les besoins en énergie
du complexe industriel et de la Cité, tandis que les besoins en eau le sont
par pompage depuis la ville de Boké située à 60 km. Pour la
jonction de Kamsar à Conakry et à Sangarédi, un véritable
service de transports a été développé par CBG-OFAB comprenant
notamment un transport de passagers et de frêt par Chemin de Fer, de Kamsar à Sangarédi
distants de 136 km;untransportcôtier entre Kamsar et Conakry avec un navire
caboteur moderne, le NVS Overbeck en souvenir d'un ancien Vice-Président d'ALCOA
qui a été l'ami du Peuple guinéen ; un transport aérien
reliant Conakry, Kamsar, Sangrédi deux fois par jour à l'aide d'un
Twin Other de 18 places; enfin depuis la phase des chantiers, un important service
de transport par route entre Conakry, Kamsar et Sangarédi grâce à un
parc bien entretenu de véhicules tout-terrain : Land-Rovers et Jeeps. Grâce à cette
modeste mais efficace orgnisation des moyens de transport, le Complexe CBG/OFAB intervient
pour une part non négligeable dans le déplacement des personnes et
des biens dans la région nord-ouest du pays.
Dans le domaine de la production agricole, la Compagnie exploite une petite ferme à Kollaboui à 30
km de Kamsar, depuis le début de l'exploitation. Cette production fournit
essentiellement des légumes et des fruits, mais qui n'interviennent que de
façon modeste dans l'alimentation générale des travailleurs
encore largement tributaires des importations de la Compagnie.
C'est là qu'apparaît tout l'intérêt du projet agro-industriel que le Gouvernement, à travers OFAB , est en train de démarrer avec le concours de la Société américaine FMC. Ce projet prévoit dans quelques années la production sur place à des coûts compétitifs de 12.000 tonnes de riz, 2.000 tonnes de légumes et 6.000 tonnes de haricots verts pour garantir l'approvisionnement suffisant et correct des travailleurs du Complexe Industriel OFAB/CBG et d'invervenir dans l'approvisonnement des populations.
Bien avant le démarrage de l'exploitation, un accord d'assistance technique entre le Gouvernement, HALCO et CBG, faisant obligation à la Compagnie d'assurer la formation des cadres guinéens en vue d'une africanisation progressive et efficace des postes de responsabilité. Depuis lors, l'effort de formation n'a cessé d'être soutenu, et avec la création d'un Centre moderne de perfectionnement, les objectifs de la formation sont désormais à portée de main. En effet, à date la plupart des postes de Surintendants occupés il y a seulement 6 ans par des expatriés, sont acuellement africanisés. Plusieurs postes de Directeurs sont occupés par des Guinéens ; les ingénieurs et autres cadres techniques guinéens se qualifient sans cesse grâce à une politique de formation désormais inscrite parmi les prioriés de la Compagnie.
1. Production
Avec une main-d'œuvre de 2.303 employés dont 140 expatriés, la
CBG a produit et exporté de janvier à décembre 1981, et après
ajustement de l'humidité à 3% :
Produit | Production (tonnes) |
---|---|
bauxite métallurgique | 8.568.617 |
bauxite calcinée | 99.415 |
Total |
8.668.032 |
2. Ventes
Les ventes pendant le même période :
Produit | Ventes (US $) |
---|---|
bauxite métallurgique | 292.024.238 |
bauxite calcinée | 12.452.215 |
Total |
304.476.453 |
3. Bénéfices
De janvier à décembre 1981, les
bénéfices totaux de la Compagnie sont estimés à US $79.548.833.
Après toutes les déductions autorisées par la Convention de base et relatives notamment aux provisions pour renouvellement d'équipements et aux bénéfices réinvestis en Guinée, le bénéfice net imposable est estimé à US $74.754.833.
En application des dispositions fiscales à la Convention de base, la Guinée perçoit 65% des bénéfices au titre de l'impôt et les 35% restants sont distribués sous forme de dividendes aux Actionnaires étrangers. A ce titre, les versements à la Guinée sont de $29.155.555 après déduction de 40% pour le remboursement des impôts payés d'avance au titre des échéances de la Banque Mondiale pour le financement de l'infracstructure.
Instituée par la Loi 010/AN/75, la Taxe Spéciale porte sur l'ensemble des produits miniers exportés. S'agissant de la bauxite de Boké, le taux de la taxe Spéciale est indexé sur le prix de lingot d'Aluminium première fusion. A date, le taux est de 13.125 US $ par tonne de bauxite exportée.
La Convention de base stipule que 6 années après le démarage de l'exploitation, HALCO présente,un projet d'Usine de fabrication d'Aluminium. Le projet déposé par HALCO en 1976 a servi de base à l'étude détaillée du projet Aye-Koye, étude entreprise par une Association Guinéo-Arabe avec comme consultant Alusuisse. Ce projet, qui se situait à environ 40 km au Nord-Ouest de Sangarédi, envisageait la construction d'une Usine d'Alumine de 1.200.000 tonnes de capacité, la production et l'expédition d'environ 5.000.000 de tonnes de bauxite.
Malgré sa rentabilité, ce projet n'a pas connu de développement immédiat à cause de la conjoncture défavorable du marché de l'aluminium.
Cependant, saisissant l'opportunité de l'existence d'une infracstructure ferroviaire Kamsar-Sangrédi appartenant au Gbuvernement, et de l'abondance des réserves de Bauxite aux environs immédiats de Sangarédi, le Gouvernement a redéfini quelques paramètres majeurs du Projet Aye-Koye.
En décidant de localiser le Projet Ayé-Koyé aux environs de Sangredi, et en intégrant les opérations à la Mine avec celles de CBG, Ayé-Koyé cesse d'être un Green field project.
C'est une économie de plus de 50% sur le coût de construction de l'infrastructure à la mine et sur le chemin de fer.
Sous cette nouvelle forme, et malgré une conjoncture toujours morose du marché
de l'aluminium, le projet Aye-Koye devient économiquement attrayant et s'il
est réalisé, devrait placer notre pays parmi les deux premiers exportateurs
d'Alumine au monde. A la dernière réunion sur le Projet Aye-Koye, début
mars 1982 à Conakry, cet optimisme s'est confirmé avec la détermination
des partenaires d'aller de l'avant. A cette réunion, le Gouvernement s'est
particulièrement félicité de la décision de HALCO-CBG
pour une participaton jusquà 10% aux investissements; en même
temps, HALCO acceptait également le rôle de Chef de file en assurant
l'engineering du Projet. Notons que les partenaires actuels pour Ayé-Koyé sont
:
Créée en 1963, cinq ans seulement après l'accession de notre
pays à la souveraineté nationale, la CBG a suscité un immense
espoir au sein de notre Peuple qui avait pleine confiance dans sa destinée.
Le site d'accueil de ce grand Projet avec l'organisation des institutions nationales
qui l'épaulent et le dynamisent a su résister aux contradictions
et turbulances de toutes sortes inhérentes à la naissance et au
développement d'un Grand Comlexe Industriel, même dans les pays les
plus développés. En effet, depuis bientôt 20 ans, de la phase
de négociation à la phase d'exploitation en passant par celle de
la réalisation, aucun phénomène social ou politique n'est
venu troubler la ferme et tranquille ascension du Projet de Boké. Aucun
débrayage, aucune grève, aucune hostilité d'une partie de
la population n'ont été enregistrés au cours des vingt années
de coopération. La Convention de Base qui constitue la loi des parties
a été scrupuleusement respecée par le Gouvernement et les
partenaires B. Dans le même esprit de coopération, notre Gouvernement
a consenti des concessions aux partenaires en difficulté quand, au dernier
Conseil d'Administration, il a donné une suite favorable à la requête
des partenaires de reporter pendant 18 mois leurs achats contractuels de bauxite
jusqu'à concurrence de 1.500.000 tonnes. C'est qu'au-delà des textes,
notre pays a su apprécier tout l'apport de la coopération à long
terme avec HALCO.
Déja il y a 3 ans, le Président Ahmed Sékou Touré ne déclarait-il pas:
«La CBG, l'exemple de la Coopération Internationale le plus achevé. »
Nous sommes convaincus que cette appréciation sera positivement perçue par nos partenaires, et que les abondantes ressources naturelles de notre pays leur offriront des champs encore plus vastes de coopération pour encore donner raison au Responsable Suprême de la Révolution qui déclarait en 1967 devant le Conseil d'Administration de CBG :
«Le Projet de Boké, aussi important soit-il sur le plan international, n'a de signification que s'il constitue un pôle de développement régional s'insérant à son tour dans le processus de développement économique global de la Nation ».
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