La République de Guinée se présente sous la forme d'un vaste croissant, enserrant dans sa concavité les territoires côtier de la Sierra Léone et du Libéria.
La façade atlantique, inclinée du Sud Est vers le Nord Ouest, est comprise entre les 9è et 11è degrés de latitude Nord. Elle borde la Guinde Maritime qui, sur 400 km dans sa partie la plus large, sépare la Guinée Bissau de la Sierra Léone. 250 km seulement séparent le MaIi de la Sierra Léone à travers la Moyenne Guinée dans sa partie la plus restreinte. La plus large extension de la Guinée en latitude s'observe de Niagassola (frontière guinéo-malienne, dans la Région de Siguiri) à Diecké (frontiere guinéo-libérienne dans la Région de Yomou) ; soit sur une distance de 550 km.
La Guinée s'étend sur 800 km, de l'Océan (Rio-Nunez) à la limite orientale ivoiro-malienne.
Ainsi, la République de Guinée ne présente pas une configuration régulière ; aux contours sinueux, tracés selon le hasard la colonisation, s'ajoute la diversité des paysages pour conférer au pays une originalité frappante.
Sa superficie totale est de 248.857 km2 ; c'est à dire que la Guinée n'occupe que la 1/2.074 è partie de la surface du Globe ou la 1/122 è partie de celle du continent africain.
Par rapport aux pays de l'Afrique Occidentale, la Guinée couvre une superficie moyenne.
Du point de vue de relief on peut dire que la Guinée est un "raccourci'' de l'Afrique Occidentale. On y rencontre toutes les formes de relief caractérisant cette partie du continent, c'est à dire :
Dans leur ensemble les formes du relief se répartissent entre les 4 régions naturelles de la Guinée de manière à conférer à chacune d'elles un aspect particulier.
En dehors du Kaloum et du Cap Verga la côte guinéenne est marquée par le déploiement d'une plaine longue et souvent étroite, qui justifie l'appelation de Basse Guinée attribuée à toute cette région.
En fait la plaine déborde largement du cadre guinéen et s'étend de la Sierra Léone à la Casamance, en passant par la Guinée Bissao. Elle est entrecoupée de collines et de plateaux de faible altitude et comprend les Plaines de
Ces plaines alluviales et littorales ont été formées au gré des transgressions et des régressions marines.
Elles sont envahies à certains endroits par des eaux (marines ou fluviales) et par des plantes amphibies ; ce qui les rend souvent difficiles à utiliser pour la pratique de la riziculture.
Les plaines littorales se prolongent à l'intérieur de la Basse Guinée par des couloirs qu'empruntent les cours d'eau :
Les plaines en Moyenne Guinée sont plus rares et bien localisées :
En Haute Guinée les plaines sédimentaires bordent les cours d'eau et occupent de vastes superficies
Ces plaines fluviales sont périodiquement envahies par les crues dévastatrices ; c'est pourquoi leur exploitation est soumise à de grands travaux d'infrastructure hydro-agricole .
En Guinée Forestière les plaines sont extrêmement exiguës et situées dans les bas-fonds, au pied des massifs montagneux :
Ils dominent en Moyenne Guinée, en Haute Guinée et dans la partie orientale de la Guinée Maritime. Ils sont disposés en paliers, séparés par des abrupts ou falaises ; ce sont des plateaux étagés. Dans le Fouta-Central se dressent les plateaux les plus élevés, entre Mamou au Sud et Mali au Nord, en passant par Dalaba, Pita et Labé.
De part-et-d'autre de ces hauts plateaux centraux descendent en gradins vers la Basse Guinée (Ouest) et vers la Haute Guinée (Est) des plateaux marginaux de plus faible altitude :
La République de Guinée rassemble quatre (4) Régions naturelles présentant chacune ses particularités physiques et se complétant pour former le tout national. Ce sont :
Au cours des époques géologiques , différentes sortes de roches se sont formées et ont subi des transformations à cause de l'action des facteurs physiques et chimiques multiples. Ces roches constituent le sol et le sous-sol de la Guinée.
Elles ont été déposées par la mer sur tout le littoral bas et découpé de la Guinée Maritime, ainsi que par les fleuves au cours lent et sinueux tel que le Niger en Haute Guinée.
En plus des mouvements tectoniques et des agents d'érosion qui ontcontribué à la mise en place des roches, celles-ci ont subi d'autres transformations dont la plus importante est celle de la latérisation. Sous l' influence du climat tropical humide , certaines roches ont concentré beaucoup d'alumine et d'oxyde de fer, ce qui leur donne la coloration rouge caractéristique de la Latérite. La latérite se rencontre partout en Guinée. Au Fouta Djallon et dans la partie orientale de la Basse Guinée , la latérite a fortement durci pour devenir une cuirasse.
L'érosion a mis à nu cette cuirasse qui s'étale sur de vastes étendues et ayant de fortes épaisseurs. Cette cuirasse impropre à l'agriculture est appelée boowal (terme Pular dont le pluriel est boowe).
Du point de vue de relief on peut dire que la Guinée est un "raccourci'' de l'Afrique Occidentale. On y rencontre toutes les formes de relief caractérisant cette partie du continent, c'est-à-dire :
Dans leur ensemble les formes du relief se répartissent entre les 4 régions naturelles de la Guinée de manière à conférer à chacune d'elles un aspect particulier.
En dehors du Kaloum et du Cap Verga la côte guinéenne est marquée par le déploiement d'une plaine longue et souvent étroite, qui justifie l'appelation de Basse Guinée attribuée à toute cette région.
En fait la plaine déborde largement du cadre guinéen et s'étend de la Sierra Léone à la Casamance, en passant par la Guinée Bissao. Elle est entrecoupée de collines et de plateaux de faible altitude et comprend les Plaines de
Ces plaines alluviales et littorales ont été formées au gré des transgressions et des régressions marines.
Elles sont envahies à certains endroits par des eaux (marines ou fluviales) et par des plantes amphibies ; ce qui les rend souvent difficiles à utiliser pour la pratique de la riziculture.
Les plaines littorales se prolongent à l'intérieur de la Basse Guinée par des couloirs qu'empruntent les cours d'eau :
Les plaines en Moyenne Guinée sont plus rares et bien localisées :
En Haute Guinée les plaines sédimentaires bordent les cours d'eau et occupent de vastes superficies
Ces plaines fluviales sont périodiquement envahies par les crues dévastatrices ; c'est pourquoi leur exploitation est soumise à de grands travaux d'infrastructure hydro-agricole .
En Guinée Forcstière les plaines sont extrêmement exiguës et situées dans les bas-fonds, au pied des massifs montagneux :
Ils dominent en Moyenne Guinée, en Haute Guinée et dans la partie orientale de la Guinée Maritime. Ils sont disposés en paliers, séparés par des abrupts ou falaises ; ce sont des plateaux étagés. Dans le Fouta-Central se dressent les plateaux les plus élevés, entre Mamou au Sud et Mali au Nord, en passant par Dalaba, Pita et Labé.
De part-et-d'autre de ces hauts plateaux centraux descendent en gradins vers la Basse Guinée (Ouest) et vers la Haute Guinée (Est) des plateaux marginaux de plus faible altitude :
Les falaises qui bordent les surfaces des plateaux sont souvent impressionnantes. De nombreux cours d'eau les franchissent en formant des cascades ou chutes :
Les plateaux de la Haute Guinée occupent de vastes étendues mais sont moins élevés que ceux du Fouta :
En Guinée Forestière on rencontre les plateaux en contrebas des massifs montagneux, comme témoins des surfaces d'érosion.
Les plateaux de la Guinée sont très fortement cuirassés. Ce sont les Bowé du Fouta Djallon (un bowal). Ils sont constitués de roches contenant des minerais à forte teneur d'aluminium et de fer : la s. Ils sont impropres à l'agriculture mais font l'objet d'intenses recherches et exploitations minières :
Le relief de montagne est caractéristique du Fouta Djallon et de la Guinée Forestière . Il a également des prolongements non négligeables en Guinée Maritime et en Haute Guinée.
La Moyenne Guinée est presqu'entièrement dominée par la chaîne montagneuse du Fouta Djallon dont l'altitude moyenne dépasse partout 700 m. La chaine du Fouta Djallon se divise en massifs compacts, dominant les plateaux, le tout entrecoupé de profondes vallées. Les sommets les plus élevés de cette chaîne sont :
Certains sommets plus isolés atteignent des altitudes fort élevés :
Les massifs du Fouta Djallon se prolongent vers l'Ouest, en Basse Guinée, et vers l'Est, en Haute Guinée par d'importantes chaînons qui portent des montages élevés : En Basse Guinée
En Haute Guinée
La Guinée Forestière est occupée par la Dorsale Guinéenne qui prolonge vers le Sud-Est le massif du Fouta Djallon.
Elle comprend non pas une chaîne continue de montagnes, mais un chapelet de chaînons et de massifs allongés que l'on peut regrouper en trois ensembles principaux :
Par sa situation en latitude : entre le 7è et le 13è parallèles Nord, la République de Guinée appartient entièrement au monde tropical. De ce fait elle est soumise aux influences du climat tropical caractérisé par :
L'uniformité de ce climat est cependant rompue par des particularités géographiques tenant soit à la situation du pays par rapport à la côte (Basse Guinée), soit à l'élevation du relief (Fouta Djallon, Dorsale guinéenne), soit enfin à la continentalité (Haute Guinée).
Ainsi le climat tropical obéit en Guinée à des facteurs locaux et subit des modifications régionales qui sont à l'origine des climats particuliers de la Basse Guinée , du Fouta Djallon, de la Haute Guinée et de la Guinée Forestière.
Le climat de la Basse Guinée est un climat tropical, humide appelés climat subguinéen. Il subit fortement l'influence conjuguée de la proximité de la mer et de la disposition presque parallèle à la côte de la retombée occidentale du Fouta Djallon.
La Mousson (vent humide venant de la mer) heurte de plein fouet les escarpements du Fouta Djallon faisant face à la mer et y provoque d'abondantes pluies (au pied du Mont Kakoulima). Les fréquentes brises marines régularisent la température. L'harmattan (vent chaud et sec appelé aussi Alizé du NE) n'atteint pas la côte car il est atténué et porté en hauteur par les vents humides. L'humidité atmosphérique est très élevée, même en saison sèche (plus de 63 % contre 95 % en saison des pluies. L'année se divise en 2 saisons bien marquées :
Le maximum pluviométrique a lieu en Juillet-Août, où il arrive qu'il tombe plus de 300 mm de pluie en une seule journée. Il coincide avec le minimum thermique (23° C).
Le climat de la Moyenne Guinée ou climat foutanien est un climat de rythme tropical modifié par l'altitude. Il subit également l'influence de l'Ocean Atlantique à l'Ouest. L'année se divise en 2 saisons de duréc à peu près égale :
Ainsi il tombe en moyenne
La moyenne pluviométrique du Fouta Djallon est de 1.831 mm répartis en 119 jours ; le maximum a lieu en Août. Les moyennes thermiques sont abaissées par l'altitude. La moyenne des maxima est de 29° C ; celle des minima 17° C. De Novembre à Février, la fraicheur, sinon le froid est extrêmement sensible (12° C comme minimum moyen de Janvier à Labé). Les sites de Dalaba et Mali sont particulièrement remarquables pour leur fraicheur ; ce qui en fait des lieux touristiques privilégiés.
L'amplitude thermique annuelle (écart de température entre le mois le plus chaud de l'année et le mois le plus froid) est très marquée, à cause de l'altitude et de la continentalité.
Le climat de la Haute Guinée est un climat tropical sec appelé climat sud-soudanien. La continentalité de la région ainsi que l'harmonie du relief influencent sur le climat. L'année se divise en 2 saisons d'inégale durée :
Le minimum thermique s'observe en Janvier-Février (11° C) bien que la période des grandes pluies d'Août coïncide avec celle des basses températures.
L'amplitude thermique annuelle y est très marquée , tout comme sont sensibles les variations journalières de température.
Le climat de la Guinée Forestière ou climat equatorial guinéen est une variante locale du climat sub-équatorial. Il est affecté par :
Le climat equatorial guinéen se caractérise par :
L'harmattan, qui souffle du Nord-Est est considérablement affaibli par l'humidité et par l'altitude. Au Sud il n'exerce aucune influence.
La végétation de la Basse Guinée est du type tropical côtier. Sur la région côtière ou zone de poto-poto au sol salé, mal aéré, pousse la mangrove ; celle-ci comprend des arbres particuliers aux racines aériennes (les pneumatophores) dans lesquelles existe une réserve d'air. Ces arbres sont appelés les palétuviers (Rhizophora sp).
A mesure qu'on s'éloigne du littoral, la mangrove cède la place à la forêt, tantôt claire, tantôt dense, et à la savane. Des arbres résiduels forment çà et là des groupements isolés : fromagers, palmiers. Certains ont été protégés et même diffusés par les hommes : cocotiers, colatiers... Dans les régions orientales de Kindia et Télimélé apparaît la forêt de montagne typique du Fouta Djallon.
Les bonnes conditions climatiques et pédologiques de la Basse Guinée ont permis aux hommes d'ouvrir de vastes plantations dont la récolte favorisent et le commerce et l'alimentation : bananeraies, colateraies, palmeraies, vergers (agrumes, mangues)...
L'occupation intensive du sol par les hommes et leurs troupeaux a beaucoup contribué à la dégradation de la végétation : défrichements, feux de brousse... Mais de nombreux arbres ont été plantés, formant des forêts artificielles classées à Mamou, Dalaba, Pita et Labé (pins, sapins, etc.). D'autres arbres sont entretenus dans les tapades ou galle: vergers, bananeraies...
La végétation de la Haute Guinée est celle des savanes soudanaises. Ces savanes semblent être les restes d'une ancienne formation végétale naturelle où dominait la forêt sèches qui a été profondément altérée par l'action de l'homme. L'aspect des savanes varie du Sud au Nord ; on passe généralement de la Savane arborée ou savane-parc (toukoro) à la savane arbustive et herbeuse (sahéli). Partout on rencontre des clairières (gbèkan) et des îlots forestiers. Les arbres les plus caractéristiques de la végétation de la Haute Guinée sont :
Le climat équatorial guinéen a favorisé la naissance et le maintien d'une forêt qui, tout en ayant les traits essentiels de la forêt dense équatoriale porte aussi les marques anciennes de la présence de l'homme.
La forêt primaire ne subsiste plus à vrai dire que par îlots dont les plus importants sont les forêts de Diécké (Yomou) et du Ziama (Macenta). Ailleurs, elle a fait place à une forêt secondaire plus ou moins dégradée (régions de NZérékoré, Macenta, Guéckédou et Beyla) ou même complètement détruite (Kissidougou). Quelques ceintures de forêts sacrées autour des villages et les palmiers à huile protégés au milieu des champs en restent les seuls témoins.
La zone de transition entre la forêt et la savanne est marquée par le déploiement de vastes superficies où dominent les hautes "herbes à éléphants".
Les grands arbres typiques de la forêt sont :
Ils forment des groupements étagés et sont disséminés dans la grande masse forestière qui comprend en outre : des lianes grimpantes, des fougères arborescentes, des arbustes de toutes sortes, des palmiers à huile... Le sous-bois de la forêt abrite des plantations de café, de cacao et de kola.
La Guinée est le pays le mieux arrosé de l'Afrique Occidentale. Elle est drainée par un réseau extrêmement ramifié et dense de torrents, rivières, fleuves dont certains sont parmi les plus grands d'Afrique : le Niger (4200 km), le Sénégal (1700 km).
Le relief accidenté au Fouta Djallon et en Guinée Forestière ainsi que le climat tropical pluvieux exercent une forte influence sur le régime hydrographique guinéen. Les cours d'eau prennet leur source en haute montagne (Fouta Djallon, Dorsale Guinéenne) ; à travers des vallées encaissées ils dévalent à une très vive allure les pentes escarpées et entrecoupées de falaises (chutes, rapides), puis ils s'engagent dans les plaines où ils s'écoulent lentement en formant des méandres.
Les hautes eaux (crues) sont consécutives aux fortes pluies d'hivernage. Elles causent des dégâts importants aussi bien sur les habitations que sur les champs. Les cours d'eau charrient de nombreux débris arrachés sur leur parcours (d'où la couleur boueuse des eaux) ; ces débris sont ensuite déposés dans les plaines bordières où ils servent comme alluvions fertiles.
Les basses eaux (étiage) ont lieu en saison sèche. La forte chaleur et l'harmattan sec sont responsables du déssèchement des cours d'eau. Le lit mineur apparaît alors, rocheux ou sablonneux, occupé par un mince filet d'eau.
Les deux principaux centres de dispersion des eaux sont les massifs du Fouta Djallon et de la Dorsale Guinéenne. Seuls les cours d'eau arrosant la Basse Guinée possèdent la totalité de leur longueur en territoire guinéen ; les autres naissent en Guinée ainsi que leurs affluents, mais ne deviennent vraiment importants qu'à l'extérieur du pays. Ainsi, la Guinée, qui abrite les sources de la plupart des fleuves Ouest africains a un rôle primordial à jouer dans la régulation du régime de ces cours d'eau. D'après la direction qu'ils prennet et les systèmes qu'ils engendrent, on peut regrouper les cours d'eau guinéens en trois catégories:
La Guinée Maritime, jadis désignée sous le nom de « Rivières du Sud » possède un système impressionnant et compliqué de cours d'eau. Ceux-ci naissnet au coeur ou sur les pentes du Fouta Djallon, « Château d'eau de l'Afrique Occidentale » et prennent la direction de l'Océan Atlantique où ils se jettent directement ou par des détours, à travers de larges estuaires (les Rios ou Rias). Ces cours d'eau sont :
Il reçoit à sa gauche un affluent non-négligeable,
Le Konkouré arrose les régions de Mamou, de Dalaba, de Pita, de Kindia, de Télimélé, dont il sert de limites, celles de Fria, de Dubréka et il se jette dans la mer, après la ville de Ouassou (Dubréka), par un large estuaire.
Le Konkouré est le plus important des fleuves côtiers guinéens, non seulement par sa longueur (370 km), ou par l'étendue de son bassin versant (17.000 km2), mais également par ses immenses possibilités hydro-énergétiques, à côté de riches gisements de bauxite (projets de barrages de Souapity-Amarya).
En outre il existe de part et d'autre de la Guinée Maritime des pays ayant les mêmes caractéristiques hydrographiques et qui reçoivent du Fouta Djallon ou de la Dorsale Guinéenne un très grand nombre de cours d'eau. Ces cours d'eau n'ont en Guinée que leur partie supérieure. Ce sont :
L'important fleuve qui apporte la vie et prête son nom à toute une contrée de l'Afrique Occidentale, le Sénégal prend sa source au Fouta Djallon, en Moyenne Guinée. Il naît entre Mamou et Dalaba à près de 1000 m d'altitude, sous le nom de Ba Fing (Rivière Noire). Il se dirige vers le Nord-Est, traverse la région de Mamou, délimite cette dernière et Tougué, arrose la région de Dinguiraye et pénètre au Mali. Là il change d'orientation et se dirige vers le Nord-Ouest. A Bafoulabé (toujours en République du Mali), il rencontre son principal affluent de droite, le Bakoy (Rivière Blanche) venant de la Haute Guinée (région de Siguiri). A partir de là, le Bafing porte le nom de fleuve Sénégal.
Le Bafing reçoit trois autre affluents, à sa gauche, dont deux en Guinée : le Téné et le Kioma, et le troisième, la Falémé au Sénégal.
Le Bafing coule sour 350 km en Guinée et couvre un bassin versant de 17.000 km2 de superficie.
Le Niger est un fleuve international qui arrose cinq pays Ouest africains : Guinée, Mali, Niger, Bénin, et Nigéria. Comme le Sénégal, le Niger prend sa source en Guinée, à 745 m d'altitude, dans le Massif du Daro (région de Faranah, à la frontière de la Sierra Leone). Sur tout son trajet guinéen le Niger porte le nom de Djoliba ou Djaliba.
Après avoir franchi sous forme de torrent la pente Nord du Massif du Daro, le Djoliba s'engage dans la vaste plaine de la Haute Guinée. Il coule d'abord vers le Nord, puis le Nord-Est, traversant sur son passage les villes de Faranah, Kouroussa et Siguri. Il entre au Mali après avoir reçu une infinité d'affluents plus ou moins grands :
Ainsi le bassin du Niger occupe toute la Haute Guinée et draine toute la partie Nord de la Guinée Forestière.
La forte pluviosité en Guinée Forestière (sources des fleuves) donne aux cours d'eau un débit remarquable en hivernage ; mais la sécheresse prolongée et l'harmattan mettent à sec ces cours d'eau qui ne sont plus occupés en saison sèche que par des bancs de sable.
Le Djoliba coule sur 643 km en Guinée et il occupe un bassin versant de 70.000 km2 de surface. Il est navigable de Kouroussa à Bamako, en saison des pluies (période des hautes eaux) ; il en est de même du Milo, à partir de Kankan.
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