Assistant d'Ethnologie à l'Institut Français d'Afrique Noire (IFAN)
Paris. Librairie Orientaliste Paul Geuthner S.A. 1952. 200 p.
Très nombreux sont les zâgbwè célibataires ; car, en réalité, sa femelle sera souvent remplacée, nous l'avons dit, par le crieur public du village. Mais partout où elle apparaît, elle semble être assez fidèlement calquée sur le modèle de son mari.
Cependant elle se passe du fouet, tout en se servant, au cours de son « tour d'avertissement », d'une cloche qu'elle agite énergiquement. Elle n'a pas de cornes, évidemment, et elle s'habille, elle aussi, d'une jupe courte en fibres végétales, et met sur son mouchoir de tête une couronne sommaire, faite de grosses feuilles fraîches de gwè.
Sa fonction se borne à bien peu de choses : sortie le matin (6-7 heures), elle parcourt à plusieurs reprises le village, en avertissant les femmes ménagères par le son de sa cloche, pour disparaître une heure plus tard, et laisser faire son mari, plus sévère et vigilant.
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