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La Lance. N° 157 — 22 décembre 1999
La troupe Wofa, s'est produite au Centre Culturel Franco-Guinéen le vendredi 10 décembre. Composée de 10 musiciens et danseurs, la troupe Wofa a réalisé plusieurs tournées avec Wassa de Morciré Camara, avant de décider de “mener seule sa barque”. Depuis 1993 et convaincue des expériences acquises ici et là, mais surtout de la culture de la Basse Guinée, Wofa multiplie tournées et spectacles à l'étranger. Les musiciens allient percussions et pas de danse. Génie moderne et traditionnel. Dans la salle des spectacles du centre culturel français, tout le monde était ravi et les applaudissements se succédaient. Les 10 musiciens, qui comptent aussi 3 filles (il faut le dire), nous ont charmé. Ils ont dansé, chanté et joué chacun au moins un instrument. En témoigne la poussière qui s'est élevée de la piste. Ils doivent leur savoir faire en percussion à l'ensemble national des percussions de Guinée autour duquel ils ont longtemps gravité. Le vendredi soir, ils ont révisité toute la culture guinéenne avec des instruments de la Basse côte, du Fouta, de la Haute Guinée et de la Forêt. On est passé du Doundoumba au Tupu sessè. Quant à la chorégraphie, les danseurs ont fait preuve d'agilité, de coordination dans les mouvements et d'ingéniosité artistique. Une seule chose était à déplorer, ces danseurs s'arrêtaient souvent devant les danseuses, nous masquant ces dernières.
Faut-il expliquer cela par “être sous les feux des projecteurs”? A revoir.
Marie Louise Diallo
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