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Presse écrite
La Lance

N° 157 — 22 décembre 1999


Droit de reponse. — L'Avocat de Bocar Ly écrit à La Lance !


A Monsieur le Rédacteur en Chef,
Nous avons lu avec beaucoup d'intérêt, votre article paru dans votre livraison n° 156, du 15/12/99 et titré : "De la prison…Bocar Ly réagit."

Mon client, M. Bocar Ly, pour des raisons d'éthique, dénie formellement être l'auteur du texte posté dans le Web sous son adresse. Cependant, il approuve intégralement le contenu de ce texte, qu'il estime rigoureusement exact et traduit selon lui, on ne peut mieux, la situation du département des Mines.
Par ailleurs, nous voudrions profiter de l'occasion et sans vouloir polémiquer, pour exprimer notre étonnement face au couteau de la rubrique "Mon point de vue", titre "Question de malgouvernance", de M. Kayoko Doré. En effet on lit dans ce article ceci :

"Comment tant d'hommes aussi indélicats ont-ils pu occuper différents postes sensibles dans l'administration publique ou privée? Comment Bocar Ly, un homme à système, selon le ministre Fassinet Fofana, est-il parvenu au poste stratégique de secrétaire général de Friguia, à un moment critique de la vie de la société?"

Notre première observation est que M. Doré dans un premier temps, reprend à son compte, un qualificatif plutôt péjoratif, qu'il tiendrait d'un adversaire de M. Ly. En second lieu, il s'étonne de la nomination de M. Ly au poste de secrétaire général de Friguia.
L'un dans l'autre, nous estimons que d'une part, il est curieux que l'on veuille être objectif dans l'analyse d'une situation et qu'en même temps l'on apprécie un homme que l'on n'a jamais approché, à travers l'appréciation nécessairement suspecte, qu'ont ses adversaires de lui? Ce qui frise déjà le parti pris.
Notre client est surpris de constater que M. Kayoko Doré, qu'il n'a connu ni de près ni de loin, se permette de s'interroger à haute voix, sur le comment de sa nomination au poste de secrétaire général de Friguia. M. Doré détient-il des informations pertinentes sur le cursus de M. Ly, informations sur lesquelles il serait fondé à apprécier les compétences de celui-ci?
Laissons les juridictions faire leur travail en toute quiétude, et ne nous hasardons pas à juger nos semblables, avant ceux des nôtres qui ont la lourde tâche de dire le droit. Ne pas le faire, serait entre autres, faire une totale abstraction du sacro-saint principe de la présomption d'innocence.
Vous souhaitant bonne réception de la présente, veuillez agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.

Etude de Maître Tall Ahmadou
B.H
Avocat à la Cour de Conakry

Nous avons reçu la lettre sur le web, dans les conditions les plus normales comme nous en recevons tous les jours.
Maître, si nous avons fait l'objet de manipulation, c'est sûr ! Mais il y a eu également vol de code quelque part de votre côté. Veuillez vérifier !


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