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Presse écrite


Atelier
Les femmes face aux conflits !

La Lance N°


“L'implication des femmes dans la prévention et la résolution des conflits en Afrique de l'Ouest”, c'est le thème de l'atelier de concertation et de validation du document de la conférence sous-régionale, tenu dans la salle de conférences du ministère des affaires étrangères, les 17 et 18 novembre.
Organisé par la section guinéenne du réseaau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP), avec le soutien de la CEDEAO, de l'UNESCO, de l'UNICEF et du gouvernement guinéen, cet atelier avait pour objectif d'examiner et d'enrichir le document préparatoire de la conférence sous-régionale qui se tiendra à Conakry en l'an 2 000. C'est le ministre des affaires Etrangères, Zaïnoul Abidine Sanoussi, qui a présidé la cérémonie inaugurale. De nombreuses personnalités du gouvernement, des représentants du système des Nations Unies et d'ONG… y ont pris part.
La secrétaire générale du REFAMP, Hadja Makalé Camara, dans son intervention invite les participants à réfléchir sur les causes ou origines des conflits, leur prévention et leur gestion au niveau national et international, les moyens pour construire une paix durable et la mise en oeuvre et le suivi des décisions prises. Elle rappelle aussi que le REFAMP, créé en 1997 est un groupe consultatif qui vise à valoriser les connaissances et les expériences acquises par les femmes leaders en vue de mieux défendre les intérêts des femmes en général, de contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie et à leur promotion dans les instances de décision.
Après la cérémonie d'ouverture, les participants se sont constitués en quatre groupes de travail. Ils ont entre autre abordé des questions telles :

A l'issue des travaux, les participants, en plus des recommandations sur chacun de ces points, ont attiré l'attention des décideurs sur la mise en pratique du principe d'une discrimination positive en faveur de la promotion des femmes. La promotion aux grades supérieures, des femmes sous-officiers et officiers engagées dans la défense de notre sécurité nationale, a été également sollicité à titre exceptionnel. Pour le moment, en effet, une seule femme a le grade de commandant. Dans son discours de clôture, le ministre de la défense nationale a souligné que les recommandations de la rencontre de Conakry seront le point de départ d'une nouvelle approche grâce à laquelle notre sous-région bénéficiera davantage de l'intelligence et des talents de gestion et de négociation que recèlent les femmes africaines.

Saran Djéné Keïta


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