"Lansana Kouyaté est un mauvais choix ! Le Président de la République doit renvoyer ces incapables...", demande Jean-Marie Doré
7 août 2007
Toujours égal à lui-même, l'honorable Jean-Marie Doré,
secrétaire général de l'UPG, a récemment qualifié le
gouvernement actuel du plus mauvais de tous les temps, dans un entretien téléphonique
avec Guinéenews.
Revenant sur un débat radio qu'il a récemment animé, le leader
de l'UPG a dit qu'il n'y a pas plus de quatre cadres capables dans le gouvernement
actuel, qu'on qualifie inconsciemment de "consensus", étant donné que
ce gouvernement n'est pas représentatif des sensibilités politiques...
Pour le patron de l'Union pour le progrès de la Guinée (UPG), "Jamais
un gouvernement de la République n'avait été aussi nul....".
Parlant du choix de Lansana Kouyaté, qu'il a qualifié de "biaisé",
l'honorable Doré dit que la Guinée avait besoin d'un économiste
internationalement reconnu et non "un diplomate qui n'a rien appris au-delà de
ses études universitaires...".
Se voulant concret, le député radical a rappelé que Mohamed
Béavogui avait réuni le consensus autour de sa personne, lorsqu'il
a été demandé au syndicat et à la société civile
de proposer au président de la République une liste de cinq personnes
sensées occuper la Primature. Donc, pour Doré, même si le nom
de Lansana Kouyaté a été proposé au Président,
le bon sens voudrait que Mohamed Béavogui qui a recueilli la confiance des
deux parties (syndicat et société civile) soit le mieux indiqué pour
sortir la Guinée de sa crise.
En tous les cas, excédé par des pratiques qu'il a qualifié de
mafieuses, de régionalistes, d'ethnocentristes, d'affairistes... Jean Marie
Doré exige le départ de Lansana Kouyaté et de son équipe
pour pérenniser la cohésion nationale.
"Le président de la République doit prendre ses responsabilités...
Pour l'amour de ce beau pays, le Président Conté doit nous libérer
de ces incapables...", a martelé l'opposant guinéen.
A rappeler que le syndicat qui avait proposé Lansana Kouyaté à la
Primature lui a déjà adressé une lettre ouverte d'une rare
sévérité pour se désolidariser de certaines prises
de décisions. Également, le syndicat a dénoncé des
fausses promesses et des lenteurs qui retiennent encore les Guinéens dans
leur misère.
Voilà qui contraste avec l'euphorie suscitée par la nomination d'un
Premier ministre, chef du gouvernement, après de sanglants mouvements de
protestation sociale qui ont ébranlé la République de Guinée
en début d'année 2007. Décidément, cette année
sera l'une des plus marquées de l'histoire politique du pays...
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