Paris. Editions Git le Coeur. 1972. 270 p.
La bourgeoisie guinéenne s'avère incapable de résoudre les problèmes qui se posent à la Guinée. Sa gestion est une catastrophe sur tous les plans, tant économique que social ou culturel. Elle s'est montrée incapable d'être unvéritable bourgeoisie nationale, c'est-à-dire une bourgeoisie capable de prendre en main les destinées du pays, de mettre fin à la domination extérieure et d'assurer l'indépendance nationale :
Dans le système colonial, une bourgeoisie qui accumule du capital est une impossibilité. Or, précisément, il semble que la vocation historique d'une bourgeoisie nationale authentique dans un pays sous-développé soit de se nier en tant que bourgeoisie, de se nier en tant qu'instrument du capital et de se faire totalement esclave du capital que constitue le peuple 1.
La bourgeoisie guinéenne se détourne de “cette voie héroïque et positive, féconde et juste pour s'enfoncer, l'âme en paix, dans la voie horrible, parce qu'anti-nationale d'une bourgeoisie classique, d'une bourgeoisie bourgeoise, platement, bêtement, cyniquement bourgeoise 2.”
La bourgeoisie guinéenne n'a fondamentalement rien apporté de positif. Aussi, quand elle se sera :
anéantie, dévorée par ses propres contradictions on s'apercevra qu'il ne s'est rien passé depuis l'indépendance, qu'il faut tout reprendre à zéro. La reconversion ne sera pas opérée au niveau des structures mises en place par la bourgeoisie au cours de son règne, cette caste n'ayant fait autre chose que de prendre sans changement l'héritage de l'économie, de la pensée et institutions Coloniales 3.
Nous avons vu quelles étaient les caractéristiques de l'économie guinéenne en 1958. Nous avons vu les transformations nécessaires qu'il fallait opérer pour assurer un véritable développement du pays. Exceptée la diversification des échanges, la bourgeoisie au pouvoir ne réalise aucune de ces transformations fondamentales ; bien au contraire, elle se contente de prendre la succession de la société coloniale. L'indépendance a consisté pour elle à prendre la place du colon. Elle s'est emparée du secteur de la circulation. Au lieu de se préoccuper de la transformation radicale des structures économiques, elle se contente d'utiliser les structures existantes à son profit.
C'est qu'elle n'est pas orientée vers la production, l'invention, la construction, le travail. Elle est toute entière canalisée vers des activites e type intermédiaire… Il ne s'agit pas d'une vocation à transformer la nation, mais prosaïquement à servir de courroie de transmission à un capitalisme acculé au camouflage et qui se pare aujourd'hui du masque néocolonialiste 4.
Cette bourgeoisie a été incapable d'impulser le développement économique, elle est déjà «sénéscente alors qu'elle n'a connu ni la pétulance, ni l'intrépidité, ni le volontarisme de la jeunesse et de l'adolescence 5. »
Aussi n'est-il pas étonnant que l'économie du pays stagne et régresse. Le premier plan, le plan triennal a été un échec total 6. Le deuxième plan, le plan septennal, n'a pas connu un sort meilleur :
Le plan est un paravent commode, mais qui masque de plus en plus malaisément l'anarchie d'une économie où la corruption, les détournements, le coulage en un mot, constituent des éléments structurels du système 7.
Officiellement, le plan septennal devait démarrer le 1er mai 1964 (sept mois après l'achèvement officiel du plan triennal) ; tous les préparatifs devaient être achevés avant cette date. En fait, le plan a été mis en oeuvre, sans avoir été chiffré ; à la date du lancement aucun département ministériel n'avait encore fait de projets précis et chiffrés. Les questionnaires envoyés aux régions soit n'avaient pas reçu de réponses, soit les réponses étaient si imprécises, si fantaisistes, qu'elles étaient inutilisables.
Jusqu'en 1967 (trois ans après le démarrage du plan) aucune tentative d'élaboration de comptes nationaux n'est faite. Loin d'être un véritable instrument scientifique de développement, le plan est plutôt une addition de projets ou de voeux pieux sans aucune liaison logique. La régression économique est, elle aussi, manifeste : c'est d'abord l'échec des coopératives agricoles 8. C'est ensuite une baisse générale de la production agricole. La production de la banane qui atteignait 100 000 tonnes en 1955 (année record) n'était plus que de 44 000 tonnes en 1966 et encore moins depuis. Le café et l'ananas connaissent la même chute brutale de production. Les cultures vivrières sont soit stagnantes soit en régression 9 alors que la population croit de 3 % par an.
Dans le domaine industriel, on constate un net décalage entre les objectifs et les réalisations effectives. En novembre 1963, seuls quatre objectifs du plan triennal avaient été réalisés 10. Six autres ne le seront qu'en 1964-1965, c'est-à-dire avec un ou deux ans de retard. Si au cours de l'exécution du plan d'autres objectifs avaient été décidés, un seul fut réalisé (la briqueterie) et c'est seulement à partir de 1966 que les autres le furent. Par contre, plusieurs autres sont abandonnés.
Au point de vue financier, entre les montants prévus initialement et les coûts réels des opérations, il y a un très net décalage. C'est ce que devait reconnaître M. Diallo Saïfoulaye, ministre d'Etat, devant le Conseil national de la Révolution (CNR), le 16 avril 1964 : « Non seulement le coût réel et la rentabilité économique des opérations n'ont jamais été dégagés avant la mise en chantier, mais le devis lui-même a été sous-évalué ».
Le plan septennal visait quatre objectifs fondamentaux :
Il prévoyait la réalisation du barrage de Konkouré (en vue de produire 150 000 tonnes d'aluminium et de créer ensuite des industries locales) et du projet de Boké. Il devait permettre la réalisation d'une « voie non capitaliste » du développement, c'est-à-dire :
l'élimination des structures économiques découlant du fait colonial, la lutte contre l'éclosion d'un capitalisme national entrainant à terme l'antagonisme des classe… et un développement… basé essentiellement sur les resources nationales, l'aide extérieure ne devant jouer qu'un rôle secondaire et complémentaire. Les investissements étrangers doivent être subordonnée à l'intérêt national et ne doivent en aucun cas constituer des sources de déviation de l'orientation choisie 11.
Mais le plan septennal échoue tout aussi lamentablement que le plan triennal. En 1969 (c'est-à-dire 5 ans après le lancement du plan), dix actions seulement sont réalisées dans l'industrie. Dans l'agriculture, on est encore loin des objectifs fixés par le plan triennal pour 1963. Les rares entreprises insdustrielles réalisées fonctionnent de manière défectueuse. Un véritable abîme sépare leur capacité de production théorique de leur utilisation effective 12. La seule entreprise rentable, l'entreprise nationale de tabac et allumettes (ENTA) ne fonctionne qu'à 75 % de sa capacité. Toutes les autres fonctionnent à perte : l'usine textile construite à grand renfort de publicité ne fonctionne qu'à 5 % en 1968 et à peu près 40 % dans les premiers mois de 1969. Les causes de cette situation pour le moins catastrophique sont :
Nous pouvons prendre deux exemples pour illustrer ce phénomène : les conserveries et fabriques de jus de fruits de Mamou et Kankan et l'usine textile de Sanoya. Les deux premières usines ont été construites sans aucune étude préalable : comment ravitailler ? Où écouler et comment ? La production de tomate concentrée pouvait être utile à la population, mais encore fallait-il disposer de tomates fraîches. Non seulement le gouvernement ne fit pas de champs de le tomates, mais il ne l'envisagea même pas. Mieux, il découragea les paysans susceptibles de vendre ces tomates à l'usine de Mamou. En effet, alors que les tomates se vendaient à 200 francs sur les marchés locaux, l'usine ne proposait que 20 francs (soit dix fois moins).
Naturellement, les paysans préfèrent vendre sur les marchés plutôt qu'à l'usine. Le gouvernement décide alors d'imposer des fournitures obligatoires aux régions productrices. Cette décision a une seule conséquence pratique : le développement du marché noir. Les paysans bravent les contrôleurs et vendent clandestinement tandis que les cadres de direction de l'usine préfèrent vendre sur le marché noir à leur profit personnel les faibles quantités fournies à l'usine. Pour le ravitaillement de l'usine textile de Sanoya, le plan septennal avait prévu « la création d'une plantation (de coton) industrielle à haut rendement (irrigation, traitement, fumure, etc), qui devait assurer à l'usine le tonnage minimum pour un fonctionnement rentable ; l'introduction en milieu paysan (coopératives) d'une culture rationnelle, type culture sèche, mais bénéficiant de la fumure minérale et des traitements antiparasitaires ». Les plantations locales devaient fournir les 4/10e de la consommation de l'usine (4 000 tonnes sur 10 000 tonnes en 1970). Mais tout cela resta à l'état de projet. Rien n'ayant encore été fait en 1966, l'année d'entrée en fonctionnement de l'usine, le gouvernement entreprit alors une de ces actions d'improvisation dont il a le secret en demandant à chaque militant de faire son champ de coton et en distribuant des semences. Chaque militant, y compris les habitants des villes, fut donc contraint de s'exécuter. Il y eut deux mois de « branle-bas de combat ». Puis tout rentra dans l'ordre : le gouvernement n'y songea plus, les militants abandonnèrent les mini-champs qui furent aussitôt envahis d'herbes.
L'incapacité et l'inutilité de la bourgeoisie guinéenne apparaît encore dans un autre domaine : toutes les usines construites en Guinée dans le secteur public ont été réalisées, à quelques exceptions près, par des puissances extérieures. L'apport de gouvernement a été insignifiant 13. Enfin, 80 % du financement du plan triennal et 70 à 80 % du plan septennal reposaient sur l'aide extérieure.
Incapable de transformer économiquement le pays, la bourgeoisie guinéenne s'avère tout aussi incapable de créer une culture nationale.
Les caractéristiques culturelles de la Guinée de 1972 restent à quelques exceptions près, les mêmes qu'en 1958 ; une culture féodale, patriarcale, bourgeoise et petite-bourgeoise.
La culture guinéenne reste profondément imprégnée des séquelles du féodalisme. L'hymne national adopté lors de l'indépendance était déjà symptomatique de l'état d'esprit de la nouvelle classe dirigeante.
Cet hymne, loin d'être un hymne national, est un hymne à Alpha Yaya c'est-à-dire à la féodalité, et quelle féodalité ! Alpha Yaya, chef de province du Fouta, s'était fait le serviteur zélé du colonisateur, par pure ambition ; c'est à ce féodal félon et dénué de tout esprit patriotique qu'est dédié l'hymne national.
Ensuite, l'indépendance n'a pratiquement pas réhabilité les anciennes classes et castes jadis humiliées et méprisées. Les descendants d'anciens esclaves souffrent toujours d'un certain ostracisme et il en est de même des castes. C'est ainsi que les familles féodales de Labé cachaient à peine leur mépris à l'égard de M. Bemba Diaby [Erratum. Diakhaby. — T.S. Bah], ancien secrétaire général du PDG de Labé et ancien ambassadeur au Sénégal.
[Erratum. Pionnier du RDA à Labé n'occupa pas cette fonction, qui fut exercée successivement, de 1957 à 1968, par Sékou Camara, Amadou Teliwel Diallo et M. Samba Safé Barry. — T.S. Bah]
Loin d'être réabilités, les griots sont toujours confinés, pour la plupart, dans leur métier traditionnel. En Haute-Guinée, et surtout au Fouta-Diallon, les paysans continuent à vénérer les anciennes familles de chef. La persistance de cette culture est due en partie au complexe féodal des dirigeants guinéens. Alpha Yaya et surtout l'Almamy Samory sont présentés comme les vrais héros de Guinée. M. Sékou Touré a créé un véritable culte de Samory. S'il est incontestable qu'à la différence d'Alpha Yaya, Samory fut un véritable patriote qui lutta contre le colonisateur pour la sauvegarde de son empire, il n'en reste pas moins que Samory représentait la féodalité malinké. Il faut donc le situer dans son époque historique, celle de la résistance à l'instauration de la colonisation. En réalité, le culte de Samory vise un objectif politique bien précis, il s'agit de créer un mythe autour de la personne de M. Sékou Touré et de légitimer par l'histoire son pouvoir. Dans les sociétés féodales guinéennes, le pouvoir politique se transmettait aux membres de la même famille. Or, nous avons vu la persistance actuelle de la culture féodale en Guinée. Bien avertie de cette réalité, qu'il fait tout pour perpétuer, le régime tente de faire admettre au peuple que le pouvoir de M. Sékou Touré est en quelque sorte naturel, qu'il découle de l'histoire du pays. En effet, M. Sékou Touré est présenté comme le descendant de Samory et comme l'incarnation de ce dernier. Le premier s'est opposé à la pénétration coloniale, le deuxième a chassé le colonisateur. Tel est mythe que le culte frénétique de Samory a pour but de propager. Au lieu de tourner le peuple vers l'avenir, on l'enfonce dans la glorification d'un passé déformé au profit de la classe dirigeante.
La société guinéenne a conservé la plupart des superstitions des anciennes sociétés. Les sacrifices humains, séquelles de la société patriarcale, n'ont pas totalement disparu. C'est ainsi que M Sékou Touré, sous prétexte de lutter contre la corruption, a fait fusiller deux voleurs pour l'exemple ; la rumeur publique donna une tout autre interprétation à cet acte : le « Karamoko » (c'est-à-dire le féticheur) lui aurait prescrit, avant d'entreprendre son grand périple mondial, de faire sacrifier deux hommes. Dans l'esprit des masses, c'était donc moins la lutte contre le vol qu'un sacrifice humain. En 1968, deux faits scandaleux se produisent en Guinée. Le premier se situe dans la région de N'zérékoré où, à la suite de la mort d'un grand notable, il est procédé à un sacrifice humain. Parmi ceux qui font ce sacrifice se trouve un responsable fédéral. Le deuxième fait se passe dans la région de Kankan où un marabout aurait dit à Keïta Kara, directeur de la sûreté à Kankan, que s'il voulait devenir ministre de l'intérieur, il devait procéder à un sacrifice humain. Arrêté, Keïta fut relâché, faute de preuves suffisantes.
Le recours aux féticheurs, aux marabouts et aux charlatans de toutes sortes reste encore en Guinée une pratique courante. Du ministre au petit commis, de l'intellectuel au paysan, tous pour la plupart y recourent. La croyance aux sorciers, aux esprits bienfaisants et malfaisants est quasigénérale. Jamais le métier de charlatan n'a été aussi florissant. Chaque « grand » du régime a son ou ses Karamoukos attitrés, vivant à ses frais.
Celle-ci n'est pas celle d'une bourgeoisie à sa phase ascendante mais d'une bourgeoisie sénescente, décadente. Elle a la plupart des défauts de la bourgeoisie occidentale sans avoir aucune de ses qualités. Ses caractéristiques essentielles sont le goût de la jouissance et de la débauche. L'argent est devenu la principale, sinon l'unique valeur sociale en Guinée. C'est le triomphe de l'esprit de lucre, de trafic, de profit et de vol, surtout de corruption.
Celle-ci, loin d'être accidentelle ou circonstancielle, est un élément structurel de la société guinéenne actuelle. C'est le principal moyen d'enrichissement : du plus grand responsable au plus petit fonctionnaire, chacun « se débrouille ». Moyen d'enrichissement, la corruption est aussi une arme politique. En efîet, il est bien connu en Guinée que le président M. Sékou Touré préfère s'entourer d'éléments corrompus. Plus on vole, plus on gravit d'échelons politiques. L'ascendant de M. Sékou Touré sur son équipe s'explique en partie par ce phénomène. Chaque fois qu'un responsable détourne de façon scandaleuse les fonds de l'Etats, il ne va pas en prison, il obtient au contraire une promotion.
La corruption sert admirablement les desseins de Sékou Touré qui dispose de volumineux dossiers sur les vols de la plupart de ses collaborateurs. A la moindre vélléité d'opposition de l'un, il le convoque et lui met le dossier sous le nez. L'intéressé est obligé de se tenir tranquille ; si par l'effet d'un grand hasard il persiste, M. Sékou Touré convoque un grand meeting populaire, ouvre le dossier de ce « voleur », cet « ennemi du peuple et de la révolution » et le fait emprisonner, sous les applaudissements de la foule. Parfois, il arrive qu'un inspecteur des affaires financières et administratives un peu plus zélé ou naïf procède à l'arrestation d'un responsable coupable de détournements ; aussitôt, M. Sékou Touré intervient pour le faire libérer. L'honnêteté est un crime dans le régime guinéen. L'homme honnête est une véritable peste, chacun se méfie de lui et le déteste ; on profitera alors d'un des « complots » cycliques pour se débarrasser de lui. En outre, une certaine pression sociale diffuse favorise cette corruption qui est si criante, qu'un ministre crut bon de s'en servir contre ses collègues :
Sur le plan de la gestion, on peut dire que ce sont les responsables administratifs qui donnent le ton dans les malversations jusqu'ici connues… Ils ne sont nulle part ailleurs que devant le coffre-fort du trafic. On nous dit que depuis notre indépendance nationale, nous avons importé plus de véhicules automobiles qu'il n'y en a en Espagne… Des détournements de bien de la Nation pour des fins personnelles se découvrent. La propriété du peuple n'est pas respectée 14.
L'esprit de jouissance et de débauche est général. La nouvelle bourgeoisie consciente de la précarité de sa situation sait que son règne est éphémère. Aussi, veut-elle jouir au maximum pendant le peu de temps que durera son règne.
Telles sont les caractéristiques culturelles de l'actuelle société guinéenne. Celle-ci est faite pour la bourgeoisie : le peuple vit dans la misère et subit une oppression, et, à l'instar de la « nuit coloniale », nous pouvons parler de la « nuit néo-coloniale ».
Notes
1. Frantz Fanon. Les damnés de la terre. Ed. Maspero p. 96.
2. Id., page 114
3. Id., p. 117.
4. Id., p 114.
5. Id., p. 116.
6 . A. Cournanel, op. cit.
7. Id., op. cit., p. 498.
8. J. Suret-Canale, op. cit.
9. Id., p. 253.
10. La création de l'entreprise nationale de pêche, les saurisseries, l'entrepôt frigotique du port ; la conserverie de Mamou.
11. Rapport du ministre du développement économique.
12. Pour 1965, les Nations Unies donnaient les chiffres suivant : entreprises frigorifiques du port (fév. 1963) : 60 % de la capacité utilisée, briqueterie de Kobaya : 60 %, usine de meubles Sonfonia (janvier 1964) : 40 %, scierie de N'zérékoré (janvier 1964) : 30 % en 1966, SNTA (tabac-alumettes) octobre 1964 ; Sigrag (granit) (janvier 1964) : 40 % ; Kassa (bauxites) 16 % ; conserverie de Mamou janvier 1964) 14 %.
13. Les réalisations des pays étrangers sont : Chine populaire : manufacture de tabacs et allumettes, usine de thé de Macenta, sucrerie (en cours de construction) ; Union Soviétique : piste d'atterrissage ; Institut polytechnique, stade du 28 septembre ; scierie de N'zérékoré. Yougoslavie : centrale hydro-électrice de Yalé.
14. Horoya du 24 août 1967.